koehler escoffier

Histoire constructeur : Koehler-Escoffier
Les grands esprits se rencontrent
L’histoire de la marque française Koehler-Escoffier débute par une rencontre. Tout commence en effet avec Jules Ernest Escoffier, qui a débuté en tant que mécanicien chez Magnat & Debon avant de devenir pilote puis distributeur des produits de la marque et de Marcel Koehler, amateurs de belles mécaniques. En 1912, Koehler et Escoffier s’associent pour fonder la société naturellement dénommée Koehler-Escoffier.
Jules Escoffier sort alors de ses cartons la Mandoline, une moto V-twin culbutée de 500cm3 qui remportera la course du Mont-Verdun. Toutefois, la marque va connaître des heures sombres notamment en raison du décès de Jules Escoffier en 1914 puis avec le premier conflit mondial pendant lequel Marcel Koehler servira en tant que pilote d’avion.
Le rachat de la marque par Raymond Guiguet
A la sortie de la guerre, Koehler revend la société à l’ingénieur et pilote de renom, Raymond Guiguet. Ce dernier va reprendre le V-twin initialement créé pour l’améliorer en y ajoutant notamment une boîte à trois rapports, des culasses hémisphériques et de nouvelles soupapes. Sportif dans l’âme, Guiguet va engager la machine sur les pistes pour en révéler tout le potentiel mais malheureusement la mécanique souffre encore de quelques faiblesses.
Poussé par la quête de la vitesse et de la sportivité, Guiguet se lance dans la production d’un modèle plus sportif avec la mise au point d’un moteur monocylindre de 500cm3 avec simple ACT et d’un V de 1000cm3 lui aussi à simple ACT. Entre les mains du pilote Eddoura, l’engin deviendra la moto la plus rapide de France.
Malgré ses succès en compétition, la marque ne se porte pas bien financièrement parlant mais elle sera sauvée par une modification de règlement en championnat de France. En 1928, un nouveau règlement impose aux machines prenant part à la compétition d’être dotées de mécaniques françaises alors que nombre de marques ont recours à des moteurs étrangers. C’est pour cette raison que Koehler-Escoffier sera rachetée par Monet & Goyon qui cherche ainsi à doter ses machines engagées en compétition de moteurs français.
Les années sportives
La marque va dès lors concentrer ses efforts sur les performances sportives de ces machines qui gagneront en puissance. Ce sera ensuite le pilote de légende, Georges Monneret, qui viendra faire parler de la marque, notamment de la 1000 dite « quatre-tubes » à cause de ces quatre échappements.
Les quatre-tubes redeviendront des deux-tubes tandis que les motos se doteront de deux carburateurs et d’une fourche à parallélogramme. La 1000 atteindra vite les 78ch et sera pilotée avec succès jusqu’en 1951.
Ayant commercialisé des 350 et des 500 culbutées, Koehler-Escoffier ne parvient pas à remonter la pente et devra se résoudre à ne plus produire que des deux-temps à moteurs Villiers n’excédant pas les 232cm3.
A bout de force, la marque s’éteint en 1957 en laissant derrière elle une partie des riches années de l’industrie moto française

merci Gugus pour cette partie d histoire de la moto francaise....

Ah ouais très instructif

Merci.

Au moins, ce soir, je me coucherai moins bête qu'en me levant.

connaissait pas, très intéressant

Daron81 a écrit:Merci.

Au moins, ce soir, je me coucherai moins bête qu'en me levant.

pour moi c est comme ca tous les jours.....

je connais la marque

mon arrière grand père roulait en koehler escoffier et sa moto est toujours dans ma famille !

un modèle 1939 en 350 cc, moteur monet-goyon il me semble avec une suspension à l’arrière (jamais réussi à retrouver le modéle sur le net... ).

j’attends avec impatience le jour ou mon paternel aura le temps de se pencher dessus pour

la redémarrer! j'essayerais de faire une photo la prochaine fois que je passe chez le vieux

Ah ouais ce serait cool

ah oui, + 1

Quand je pense à toutes ces marques Françaises disparues...

Et il y en a eu des marques Françaises. Des marques pour une ou deux motos des fois.

Toujours intéressant d'en savoir plus. Merci.

Comme promis , dsl pour la piètre qualité des photos... mais j’ai du faire pas mal de déblais dans le garage pour apercevoir la moto lol

Et bien,du boulot en perspective....

ouais il y a du taf......

Oui du boulot mais rien à prioris en mécanique. La moto est complète sauf au niveau d’un feu arrière .

Il semble également que pour conserver toute sa valeur il faut au maximum la laisser dans son « jus »l

Tricycle a écrit:

Il semble également que pour conserver toute sa valeur il faut au maximum la laisser dans son « jus »l

A ce niveau, c'est plus que du jus ! Une belle restauration à l'origine c'est bien aussi.
Elle est superbe. Vraiment dommage de ne pas la laisser s'exprimer sur la route !

Oui elle a passé 60 ans dans La maison de famille en Moselle et ça fa fait bien 10 ans que mon père a été la récupérer mais quelle bouge pas... je lui en parle souvent mais il prend pas le temps.

Le blouson que mon aïeul portait pour rouler !

Il fabriquait des trucs durables à l´epoque!

Si elle tourne ni touches pas. Une machine dans son jus vaut de l' or
. Une petite resto de la magnéto voir un re bobinage et changer les câbles et c'est tout bon.

géniale
et je suis d accord ne la restaure pas a outrance laisse lui sa patine
pour la veste c était du sérieux a l époque tu savais ou tu mettais ton argent un bon nettoyage lessivage bien graissé elle est repartie pour 60 ans
vraiment du matos sérieux fais pour durer

Gros déterrage de post...

Je ne suis pas un spécialiste mais la KE  de ton grand père ressemble fortement à cette Monet Goyon de même cylindrée

Ce qui me parait assez normal vu la passé commun de ces marques

Il y a peut être une piste à creuser par là





http://www.monet-goyon.net/4tempsAVG.html

Monet & Goyon (Koehler-Escoffier) 350cc type (K)"LS4" / LS4L (Culbutée Sport / Luxe : 1934-1935) / (K)"LS4C" (Culbutée à Carter Sec : 1935) / (K)"LS4S" (1935) / (K)"LS4P" (1936) / (K)"PLS4" (Publicitaire Culbutée : 1937-1942) :

C'est un modèle qui est apparu pendant la période de 1934 à 1942.

Caractéristiques commerciales de l'époque 350cc (K)LS4 : Moteur Monet-Goyon de 345cc culbuté à soupapes en tête - Ressorts de rappel des soupapes cylindriques doubles (LS4) - Boite de vitesses à trois rapports type "DD" - Cylindre incliné - Piston à trois segments - Double échappement - Culasse en fonte - 2 soupapes à 80 degrés rappelés par 4 ressorts concentriques - Avance à l'allumage 15mm avant le PMH - Graissage huile perdue par MIKRO GURTNER à simple débit de type "T" - Puissance 12,5 Cv à 4.000 tours / minutes - Taux de compression 5,6/1 - Régime maxi 5.100 tours / minutes - Moteur/Boite séparé - Boite Monet-goyon de type "DD" à 3 vitesses et commande manuelle au réservoir (option 4 vitesses) - Carburateur "Down-Draught" (incliné de 15 degrés) de marque AMAC type 5/130 ou GURTNER type M22D - Deux Silencieux cylindriques de type "Ghost" légèrement relevé - Allumage par magnéto marque MOREL type E1 - Freins diamètre de 170 mm - Cadre tubulaire surbaissé - Fourche trapèze à parallélogramme - Pas d'amortisseur arrière - Pneus Av. 26x3,25 Ar. 26x3,5 - Réservoir : 11 litres - Consomation Huile : 0,3 l/100Km - Consomation essence : 2,5 l/100Km - Poids : 129 Kg - Vitesse maximale : premier rapport : 50 Km/h ; deuxième rapport 75 Km/h et troisème et dernier rapport : 110/115 Km/h (125Km/h pour la PLS4) - Consomation 2,5 litres pour 100km à 60 Km/h -
Remarques 350cc (K)LS4 en 1934 : Moteur de la LS4 est issu des moteurs A.C.T. de compétition réalisé par Raymond Guiguet et Marcel Chàteau - Les 350cc types "LS4S et "LS4C" (carter sec) viennent compléter la gamme en 1935 -
Remarques 350cc (K)PLS4 : La PLS4 3 vitesses avait une boite type "DD" - La PLS4 4 vitesses avait une boite de vitesse de type "LSS"
Options 350cc (K)LS4 en 1934 : Réservoir chromé 50,00 Fr. - Compteur mono ou bi-totaliseur 225,00 Fr. ou 275,00 Fr. - Montre 8 jours : 17,00 Fr. - Miroir rétroviseur : 25,00 Fr. - Poignée tournante : 58,00 Fr. - Siège arrière et repose pieds repliables : 95,00 Fr. - Pare-jambes : 75,00 Fr. - Alternateur 350,00 Fr. - Dynamo doubledébit et accumulateur : 580,00 Fr. - Emaillages spéciaux grande présentation chrome et noir ou chrome et couleur : 500,00 Fr. ou 550,00 Fr. - Réservoir chromé avec panneau noir ou couleur : 50,00 Fr. - Garde-boue 1/ chromé émail noir ou couleur : 100,00 Fr. - roues chromées avec rayons inoxydables : 120,00 Fr. - Emaillage couleur hors série : 180,00 Fr. - A partir de 1937 en version Luxe suspensions arrières -
Prix 350cc (K)LS4 :
Informations Carte grise : Genre : Moto / Type : LS4 / Carrosserie : Solo / Energie : ES / Puiss. : 4 CV / Place ass. : 1

Bon, je crois  que c'est bon !

Koehler-Escoffier KLS4L

https://cyclememory.org/fr/search-mod-list?brandID=1542&modelID=m_KoehlerEscoffierKLS4L--



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